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VIOLENCES RENNAISES : LES RÉACTIONS DU RN ET DE LA SÉNATRICE

Les violences urbaines commises par l’ultragauche font couler beaucoup d’encre (voir notre article et le deuxième). « Les diverses réactions politiques sont toutes plus lunaires les unes que les autres. Elles révèlent en réalité une seule chose : une hypocrisie généralisée allant de l’extrême gauche jusqu’à la Macronie », commente Julien Masson, porte-parole du Rassemblement national. « Les élus PS et LFI se livrent à une course à l’échalote, en attaquant le Préfet — qui a évidemment raison de mettre en cause la présidence de Rennes 2 soumise aux milices de l’ultragauche. Mais ils évitent soigneusement, comme d’habitude, de condamner de façon claire et précise l’extrême gauche rennaise ! On retrouve ici leur habituelle complaisance avec les cagoulés violents qui préparent leurs razzias au campus de Villejean avant de terroriser le centre-ville. »

Au passage, le RN s’en prend aux « deux VRP locaux du Gouvernement », Carole Gandon (Renaissance) et Charles Compagnon (Horizons). « S’ils dénoncent à raison les tartuffes de gauche et réclament le retour de l’ordre à Rennes, ils oublient “juste” d’évoquer l’échec total sur ce sujet du tandem Darmanin-Dupond-Moretti ! Les Rennais en sont témoins. Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée il y a 7 ans, l’insécurité et les violences de l’extrême gauche à Rennes n’ont clairement pas diminué : elles ont explosé. Il est absolument scandaleux qu’aucune interpellation n’ait eu lieu et que des boutiques aient été cassées sans que le préfet ordonne de siffler la fin de la récréation. Le Rassemblement national apporte de nouveau son soutien total aux Rennais excédés. »

Un autre son de cloche est venu de la sénatrice de droite, Françoise Gatel. « Le préfet de Bretagne a le courage et le mérite de lever l’omerta sur les raisons qui font aujourd’hui de la ville de Rennes le terrain de chasse régulier et favori de l’ultra gauche. Chacun le sait, mais les politiques socialistes, maintenant les alliés des Insoumis, continuent à se défausser fréquemment sur l’État quand viennent les émeutes. Alors même qu’ils rechignent à assumer leurs propres responsabilités en matière de sécurité, au nom de leur conception de la liberté qui mène, comme vendredi, au désordre, au saccage et à la violence. »

Et de poursuivre : « s’indigner si vivement sur les propos du préfet signifie tolérer la violence et fermer les yeux. Pourquoi la ville de Rennes est-elle le théâtre régulier et favori des exactions de l’ultra gauche, de manifestations non déclarées qui dégénèrent ? C’est bien parce qu’elle y trouve un climat politique propice, y compris dans certaines universités fort complaisantes. Je constate que des politiques contestent les paroles du préfet beaucoup plus fortement qu’ils ne condamnent les casseurs ! Drôle de monde ! Ils devraient ouvrir les yeux, assumer leurs responsabilités en matière de sûreté comme tant d’autres villes le font et acceptent l’invitation à coopérer avec le préfet. Mais le souhaitent-ils ? Sont-ils convaincus que dans une démocratie, la sécurité est le seul garant de la liberté ? Notre pays mérite un dialogue constructif, non une confrontation destructrice. » Ce lundi, l’Ag de Rennes tenait une réunion à huis clos dans les locaux du campus de Villejean pour voter la poursuite ou non du mouvement. 

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