Le nouveau chef et gérant, Pierre-Étienne, affirme avoir « sauté sur l’occasion » après la fermeture de la crêperie, chère aux habitants. Accompagné de Briseida, formée chez Ducasse, il inaugure un lieu voulu « familial et convivial », délaissant les galettes pour une carte de cuisine française, soignée et de saison. « Je ne réinvente pas la poudre et reste humble. Ma cuisine est celle qu’on aime manger. Celle qu’on comprend. Celle qui fait du bien », insiste Pierre-Étienne.

Parmi les premières assiettes : une pastilla végétarienne, une blanquette de veau ou encore des croquettes de cochon accompagnées de mayonnaise épicée : « Des plats simples, maîtrisés et réconfortants. »

Pour un plat-dessert, comptez 16 € ; formules complètes autour de 20 €. Le restaurant proposera également une offre à emporter dès 11 €, et prévoit, dans un avenir proche, de lancer un service traiteur ainsi que des cours de cuisine et de pâtisserie le samedi pour ses riverains. « Une adresse comme ça, il faut qu’elle vive ! »,glisse Briseida tout en préparant un fondant au chocolat.

Avec ce nouveau départ, Le Kerangal entame un virage : l’époque de la billig et de la galette est peut-être révolue, mais le lieu garde son lien avec le quartier et ses habitants, en misant sur la convivialité, la qualité et le rythme de quartier. On recommande !

Kerangal

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60 ans de crêpes

Depuis 1964, la rue Le Guen de Kerangal abritait la crêperie Crêperie Kérangal, une institution locale. Fermée début 2025 faute de repreneur, elle avait marqué des générations de Rennais.

Comme nombre d’adresses locales, elle s’inscrivait dans une tradition de crêperies de quartier — simples, accessibles, ancrées dans la vie résidentielle — mais les évolutions urbaines et économiques ont peu à peu transformé le paysage gastronomique.

Pratique : Restaurant Kerangal, 37 bis rue Le Guen de Kerangal. Ouvert du lundi au vendredi le midi ainsi que les jeudi et vendredi soirs.

Réservations : 02 99 53 61 92.