EURO-SHELTER CHOISIT LA JANAIS

Installé au sud de Rennes, le site va accueillir Euro-Shelter, spécialisée dans la conception d’unités mobiles à usage militaire (plateforme radar, poste de commandement, unités médicales…), au cours de l’année 2021. Il abritera l’entreprise dans un bâtiment déjà existant  et sur une surface de 6115 m5. Pas de date en revanche précise… mais la nouvelle tombe à point nommé après l’affaire “Amazon” déclenchée par Carole Gandon, élue de l’opposition, qui reprochait à la majorité métropolitaine de ne pas avoir accueilli le géant du Net.

Le spécialiste rennais pourra y emménager, après des travaux d’adaptation réalisés par Eiffage Travaux Services. Il rejoindra les entreprises B3 Ecodesign, Schneider (SETBT) et le technicentre SNCF, déjà localisés à la Janais (acquise en décembre 2020 par Eiffage Aménagement auprès de Stellantis (ex-groupe PSA). “Cette arrivée est un bonne nouvelle, fruit du travail collectif mené sur le territoire”, explique la Région, dans le journal de communication de Rennes Métropole.  “Après le temps de l’aménagement, nous passons dans la phase opérationnelle et je me réjouis de voir les projets se concrétiser”, ajoute Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole.

Le site de la Janais fait l’objet d’un réaménagement par Territoire Publics sur 53 ha et par Eiffage aménagement sur 21 ha aménagés. Il accueillera une entreprise souhaitant réduire son empreinte carbone et aujourd’hui certifiée ISO 14001. “Avec le transfert au sein de la Janais, Euro-Shelter va pouvoir continuer son développement tout en préservant un emploi salarié local s’appuyant sur des soudeurs, des monteurs-intégrateurs, des ingénieurs, des fonctions support… bref, une entreprise diverse et cohérente”, explique le journal de la ville.

A Rennes, on rit toutefois sous cape. « Le site de la Janais doit devenir la vitrine de l’industrie de demain dans les filières des mobilités intelligentes et de la construction durable”, explique un proche du dossier. “Mais aujourd’hui, on se réjouit de l’arrivée d’une entreprise travaillant pour la défense et donc l’armée. Pas très écolo tout cela !”