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EDF : LA NOTE DU CHEF D’ENTREPRISE EST SALÉE

Jérome Riffiod, ancien de l’ESSCA, est un entrepreneur français et rennais. À la tête d’une belle boucherie, Le Bœuf tricolore, il célèbre le sixième anniversaire de son activité. « Nous faisons de la qualité à des petits prix. Car nous croyons que tout le monde doit avoir accès à des produits excellents sans que cela pèse trop sur le porte-monnaie », expliquait-il dans les colonnes de Rennes Business Mag. 

Sur une surface de 600 m2, Jérôme emploie quatorze personnes. Il pourrait en être satisfait. Mais dans la vie d’un entrepreneur français, l’ascenseur émotionnel est souvent permanent. « Tu te bats toute l’année contre l’inflation pour réussir à conserver des prix compétitifs », précise-t-il dans un post sur le réseau Linkedin. « Tu organises trois jours de promotion sur les chapons, le bœuf, le veau, le foie gras de canard maison…. pour un repas de Noël bon marché et de qualité. Tu réalises ta plus grosse semaine de chiffres d’affaires de toute ton histoire et le lundi tu reçois ta facture EDF. »

En ouvrant l’enveloppe de son fournisseur, Jérôme a eu une désagréable surprise. Auprès d’Electricité de France, sa note a quasi triplé en deux ans (facture décembre 2021, 1 844,82 € TTC, facture décembre 2022, 2 977,31 € TTC et facture décembre 2023, 6 027,49 € TTC). Devant une telle augmentation, Jérôme est dépité. « Le plus fou, c’est que nous avons baissé notre consommation électrique de 6,48 % entre décembre 2022 et décembre 2023 et que nous avons bénéficié de » l’amortisseur ! « Et de s’interroger : faut-il licencier pour payer ses factures d’électricité ? Faut-il décupler mes tarifs de 20 % tous les hivers ? C’est décourageant. Usant. » Le chef d’entreprise a fait part de son désappointement au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et au président Emmanuel Macron. Voir son post.

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