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UNE DIRECTRICE À LA TÊTE DE LA PRISON DES FEMMES

« Personne dans ma famille n’avait exercé ni même connu la prison ! Mais ils me connaissent et savent que je suis une femme d’engagement. J’avais envie que la vie soit intéressante et je savais qu’à cette place je serais utile. Je voulais me confronter à un milieu où l’on m’attendait moins », expliquait Véronique Sousset, la nouvelle directrice de la prison des femmes à la journaliste, Valérie Trierweiler dans Paris Match.

Chez les directeurs de prison, Véronique Sousset détonne ! « Je n’aime pas les voies tracées. Je préfère les chemins de traverse. Sortir des sentiers battus représente le sel de la vie, mais c’est plus facile quand on a des valeurs, une éducation et une colonne vertébrale. Je crois que c’est mon cas. » Jeune femme de son temps, elle n’a pas toujours été responsable de centre pénitentiaire. Durant quelques années, elle a été avocate à Morlaix puis au Mans, expérience au cours de laquelle elle défendit un certain Éric Sabatier, monstre de deux mètres de haut ayant torturé à mort sa fillette de 8 ans. Elle en tira d’ailleurs un petit ouvrage bien troussé Véronique intitulé Défense légitime, publié en février 2017 aux éditions du Rouergue.

A la tête du centre pénitentiaire de Rennes, Véronique Sousset remplace Yves Bidet. Elle s’occupe depuis le 1er avril de 200 détenues et de 170 personnels. Auparavant, cette Quimpéroise d’origine, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit pénal et diplômée de l’École nationale d’administration pénitentiaire (première de sa promotion), a exercé à Caen, Brest avant de rejoindre en 2006, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes. En 2012, après avoir été avocate, elle est devenue cheffe d’établissement de la maison centrale de Saint-Maur dès novembre 2016. Depuis avril 2018, elle était directrice de cabinet du directeur de l’Administration pénitentiaire. Crédit : Getty images.

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