LE MEM2 OUVRIRA SES PORTS EN OCTOBRE 2025
« Voilà, nous y sommes ! », s’exclame Maël Le Goff, avec enthousiasme. Après plusieurs réunions avec les riverains, les élus locaux et ses investisseurs, il a présenté, ce matin du 14 octobre, son ambitieux projet MEM2 à un public trié sur le volet et à la presse. À seulement 150 mètres du MEM1 (sur le site de la Piverdière), il installera son Magic Mirror et ses infrastructures culturelles. « Nous avons obtenu notre permis ce vendredi », se réjouit-il.
Conçu en collaboration avec la ville et l’architecte Richard Bonjour, son « bébé » est un financement 100 % privé, soutenu par 24 contributeurs (Jean-François Auger, Philippe Angeli et Vincent Legendre, ainsi que des producteurs de tournées). Il ne coûtera pas un centime à la collectivité qui met à disposition son terrain sous forme de bail emphytéotique d’une durée de 35 ans. « L’ouverture est prévue pour octobre 2025 », ajoute le créateur.
Désormais à l’étroit, Maël Le Goff et ses équipes déménageront une grande partie de leurs activités sur un terrain déjà artificialisé, un ancien parking, situé à bonne distance des habitations. « Nous avons pris en compte les préoccupations des riverains en imaginant une infrastructure parfaitement insonorisée », souligne Maël Le Goff.
Une capacité décuplée : 2 087 places contre 140 aujourd’hui
Ce projet, au coût de cinq millions d’euros, occupera une surface paysagée de 12 000 m². Il abritera une salle de spectacle innovante et unique au monde, rappelant le Cabaret Sauvage de la Villette. « Ce “Smart Magic Mirror” sera plus proche d’un bâtiment en dur que d’un chapiteau de foire. Il sera écoresponsable avec une structure de 39 mètres de diamètre et 11,50 mètres de haut, comprenant une scène de 160 m². Une mezzanine, offrant une vue plongeante sur les concerts, ajoutera une dimension inédite à l’expérience. Ce sera une salle à taille humaine », promet-il.
UNE ENVELOPPE ACOUSTIQUE ET DES PORTES COUPE-BRUIT MINIMISERONT LES NUISANCES SONORES », EXPLIQUE MAËL LE GOFF.
Outre un parking de 700 stationnements, légèrement réduit par rapport à la configuration actuelle, une guinguette de 750 places sera à disposition du public. Le site inclura également un jardin sous serre, un espace de repli pour les convives, mais aussi un lieu d’échanges et d’expositions. « Nous visons une centaine d’événements par an », annonce Jean-François Auger. « Nous souhaitons être irréprochables sur le plan environnemental, en limitant notre impact et en préservant l’existant. » En complément, la deuxième phase du projet prévoit la création de studios suspendus pour accueillir des artistes en résidence.
Le calendrier est déjà bien avancé : de septembre à décembre 2024, la guinguette actuelle sera démontée (fin de bail) et le site du MEM1 sera remis en état entre janvier et mai 2025. La nouvelle guinguette devrait ouvrir en mai 2025, avec l’inauguration du MEM2 programmée pour le 15 octobre 2025. Pour piloter ce projet, une nouvelle société, la SAS Le Mem, sera constituée par les investisseurs. Elle n’aura plus de lien avec l’association CPPC, qui gère notamment le festival Mythos. Reste à voir comment réagiront les riverains et Nature en ville. La réponse ne saurait tarder, dès ce soir, au conseil municipal.
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