DES TRACTEURS CE JEUDI DANS RENNES

Ce 1^er février, à l’appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs, les paysans prévoient une action d’une ampleur remarquable. Ils convergeront vers la capitale bretonne, avec 300 tracteurs venant des quatre coins d’Ille-et-Vilaine vers Rennes. Leurs points de ralliement sont programmés à Cesson-Sévigné, Pacé et Bruz, où les engins se réuniront dès 9 heures. Après le blocage du périphérique rennais, leur cortège se dirigera vers le centre-ville de Rennes avec des passages devant Rennes Métropole, la Maison de l’Europe, la Préfecture pour un retour sur la rocade en fin d’après-midi.

Face à l’ampleur annoncée du rassemblement, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a pris des mesures proactives pour minimiser les perturbations. Sur les réseaux sociaux, elle a averti les citoyens des difficultés de circulation prévues pour le matin de la mobilisation à Rennes. Elle conseille aux automobilistes de limiter leurs déplacements, de privilégier le télétravail et de reporter tout voyage non indispensable.

Pour gérer la situation, plusieurs déviations ont été aujourd’hui mises en place, notamment pour les poids lourds de plus de 7,5 tonnes. Les blocages à des points clés comme Le Rheu, Bain de Bretagne, Miniac-Morvan, Sainte-Marie, Redon, et Châteaubourg ont nécessité des itinéraires alternatifs détaillés pour maintenir la fluidité du trafic dans la mesure du possible.

Au-delà de la simple manifestation, les agriculteurs visent des objectifs précis. Ils veulent rencontrer Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole, pour discuter autour de son Projet alimentaire de territoire. Une autre réunion majeure est prévue avec Philippe Gustin, le préfet de région. Le but est de présenter directement les revendications aux décideurs, dans l’espoir d’obtenir des réponses et des engagements concrets. 

La mobilisation lancée par les Jeunes Agriculteurs d’Ille-et-Vilaine et la FDSEA 35 est un appel à l’union pour tous les acteurs du monde paysan. Ils invitent non seulement les exploitants, mais aussi les salariés des champs, les employés des entreprises de travaux agricoles (ETA), et les étudiants à rejoindre ce mouvement significatif.