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BRETAGNE : UN CERTAIN RALENTISSEMENT DU MARCHÉ IMMOBILIER 

Après deux années exceptionnelles, le ralentissement annoncé depuis plusieurs du marché immobilier se confirme au niveau des volumes. « Au 1er trimestre 2023, nous avons retrouvé un niveau d’activité trimestrielle semblable à celui de la période 2011-2016. », corrobore la nouvelle présidente du conseil régional des notaires ; Anne Fercoq-Leguen. « Cette contraction s’explique essentiellement par la forte augmentation du coût du crédit et du durcissement de ses conditions d’accès. »

Les villes et le littoral sont les plus impactés du fait de leurs prix élevés. »

Si les volumes de transactions accusent une baisse de 20 % au 1er trimestre 2023 par rapport au 1er trimestre 2022 en Bretagne historique, les prix se maintiennent pour l’instant. Ils continuent même de progresser sur certains bassins. « Dans ce contexte de repli, l’offre de biens à la vente croît (+40 % sur le site des notaires de la cour d’appel). Les délais de vente s’allongent et les marges de négociation augmentent. Toutefois, les besoins en logement demeurant importants. Résultat, les vendeurs qui acceptent de réviser leurs prétentions réussissent toujours à revendre leur propriété dans un délai raisonnable. » 

Pour les prochains mois, les notaires s’attendent à une baisse plus nette des prix qui favorisera très certainement une reprise d’activité. « La demande en logement reste forte, notamment pour les jeunes ménages qui peinent à se loger en raison d’un pouvoir d’achat en berne, conjuguée à la hausse des taux d’emprunt. Pour y pallier, les notaires disposent d’une palette de solutions adaptées à de nombreuses situations : donations aux enfants ou petits-enfants, prêt familial, SCI familiale… » 

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