ACTIVITÉS PARTIELLES CHEZ PSA : UN FONDS DE SOLIDARITÉ DU GROUPE POUR GARANTIR LES RÉMUNÉRATIONS COMPLÈTES DE TOUS LES TRAVAILLEURS

En vue de la reprise et dans un contexte de pandémie, le groupe PSA a signé un accord avec 4 organisations syndicales françaises représentatives sur 5, soit plus de 80% des salariés. « Cet accord nous rassemble et prépare notre avenir. Il illustre la qualité du dialogue social dans notre Groupe, qui permet de protéger la santé et la sécurité des salariés, tout en préservant la pérennité de l’entreprise. Il témoigne de notre capacité à avancer ensemble dans toutes les situations, avec des mesures responsables, et c’est une force pour notre entreprise. » déclare Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines et de la transformation du Groupe PSA.

Un fonds de solidarité

Alors que les sites sont en grande partie fermés, le Groupe PSA reste actif et solidaire. « Il agit sans compromis et a mis en place un protocole de mesures sanitaires renforcées dans tous ses sites de production, de vente, et dans ses sites tertiaires. Ce protocole, validé par nos services de santé au travail, et auquel les organisations syndicales ont été associées, est déjà en grande partie déployé »

Cet accord comprend aussi la création d’un fonds de solidarité au sein du Groupe. il garantit une rémunération complète à tous les salariés travaillant en France pendant cette période d’activité partielle. Il fixe enfin le cadre du calendrier de fermetures annuelles, qui tiendra compte de l’évolution du marché automobile. L’objectif est, tout en préservant un temps de congés d’été pour chacun, d’ouvrir la possibilité à chaque site d’ajuster éventuellement la période de fermeture annuelle. »

Vers le versement d’une prime

« Depuis le début de la crise, la CFDT a fortement porté la nécessité de négocier un fond de solidarité permettant d’assurer le maintien de 100% du salaire des ouvriers, employés et techniciens impactés par l’activité partielle », convient la déléguée syndicale centrale CFDT PSA, Christine Virassamy.  « Nous sommes fiers de la création de ce fonds de solidarité́, et particulièrement fiers de nos cadres qui contribuent très fortement en faveur de leurs collègues ouvriers. Nous attendons désormais un autre élan de solidarité́ notamment des cadres dirigeants et actionnaires qui pourraient envoyer un signal fort de solidarité́ envers le personnel, en participant, financièrement par le biais de dons dans le fonds solidaire, ou par la non prise de dividendes pour l’année 2020. » Seul regret de la CFDT : le refus du versement de la prime pour tous les salariés qui ont continué́ à travailler en présentiel dans des conditions très difficiles.