LA VILLE NE VEUT PAS LAISSER EN PLAN LE COMMERCE
Ce lundi 23 janvier, les élus municipaux ont voté un second plan commerce, pour la période 2023-2026 dans le centre-ville. Ils ont fixé 12 objectifs et 61 actions, dont la philosophie tient en quelques mots cités par Didier Le Bougeant, adjoint au maire. « Nous voulons un centre accessible pour tous, résilient, apaisé et sobre environnementalement », a-t-il indiqué.
Dans le cœur de Rennes, le politique veut croire en des projets hybrides dans des cellules rénovées et à des loyers modérés. Il souhaite soutenir des boutiques comme 28 Lunes (entièrement dédiée au cycle menstruel des femmes), revoir des boulangeries et des magasins de seconde main. « Nous ne nions pas les difficultés chez les commerçants rennais (légère baisse du chiffre d’affaires de l’ordre de 1, 5 %) », a-t-il confié. « Nous avons donc lancé ce plan pour essayer de construire des réponses. »
NOUS AVONS ÉCOUTÉ LES ANGOISSES DES COMMERÇANTS, ENTENDU LEUR INCOMPRÉHENSION », CONVIENT DIDIER LE BOUGEANT.
Élu de l’opposition centre droit, Charles Compagno a voté pour les douze engagements. Mais au regard des récentes manifestations, il souhaite ajouter un 13e : la sécurité des commerçants et de leurs salariés. « Ce plan est éminemment nécessaire », reconnaît elle aussi Carole Gandon (Révéler Rennes). « Mais quid des commerces des autres quartiers ? », s’interroge-t-elle. « Que prévoyez-vous pour renforcer le dynamisme des commerces dans l’ensemble de nos quartiers ? L’année dernière, je me questionnais déjà sur la situation des petits cœurs commerciaux vieillissants, voire carrément vétustes comme ceux de Bourg l’Evêsque, du Landry, des Almadies ou de Sarah Bernard. Je renouvelle ma demande : à quand un grand plan de requalification des centres commerciaux de proximité à l’échelle de la ville ? »
Un point de vue loin d’être partagé par Didier Le Bougeant qui, lors du dernier conseil municipal, a tenu à rappeler les succès commerciaux de la rue de Paris, Saint-Hélier et de certains quartiers. « Quand on se promène à Baud-Chardonnet, à la Courrouze et à Maurepas, on ne peut que se féliciter de la revitalisation commerciale et des espaces publics rénovés. Je le répète : on ne peut pas dire que l’on ne fasse rien dans les quartiers prioritaires. »
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