Retrouvez toute l'information économique de proximité

HAND : CESSON-RENNES SE VEUT DYNAMIQUE

Il n’est pas impossible que vous ayez suivi les exploits des clubs bretons dans le sport national et plus particulièrement dans le monde du handball. Très fréquemment contée ici, la réussite du SGRH, club féminin de deuxième division dirigé par Jean-Luc Bosse, fait la paire avec Cesson-Rennes, l’autre club phare de la métropole rennaise. Maintenu en première division à l’issue de la dernière journée de championnat, le club compte toutefois s’inscrire dans le futur grâce à un projet de club parfaitement établi. Quelles sont les attentes de cette SASP allègrement soutenue par les entreprises de la région bretonne et sur le plan sportif, pour la future saison de première division de handball, appelée pour cette saison, la Liqui Moly Starligue ?

 Photo par Unsplash, CC0

 

L’impulsion d’un chef d’entreprise 

Comme très souvent, un club sportif professionnel se doit d’avancer dans l’ombre, surtout lorsqu’il ne figure pas parmi les meilleurs de sa catégorie.

Avec Stéphane Clémenceau à sa tête depuis plus de 10 ans, l’équipe des fameux irréductibles cessonnais et le club tout entier ont connu de grandes avancées. Le chef d’entreprise, président du groupe Fauché à Rennes et bien sûr du club de handball, a su insuffler une nouvelle dynamique, notamment financière. 

Malgré une erreur de parcours il y a deux saisons ayant vu le club descendre en seconde division, l’aspect sportif est rapidement venu se corréler aux avancées financières mises en place depuis plusieurs années.

Aussitôt remonté en première division, le club a pu s’appuyer, l’année dernière, sur un budget de 3,55 millions d’euros, le plus haut de l’histoire du club. En guise de comparaison, il s’élève quasiment à la même somme que celui du Chambéry Savoie Mont-Blanc handball, club référence du handball national, quelque peu à la peine depuis plusieurs saisons. Preuve irréfutable d’une avancée sportive et financière dans la hiérarchie du handball français pour le club de la région rennaise.

Autre point positif de ce budget : la masse salariale ne représente que 38% de cette somme, plaçant le CRMHB à la deuxième place des plus basses masses salariales en fonction du budget de l’équipe et ce, derrière le club de Aix-en-Provence.

La construction de la Glaz Arena est aussi à mettre entre autres, à l’actif des acteurs du club tout entier. Cet écrin ultra-moderne de 4500 places a notamment permis d’attirer de nouveaux joueurs, un public toujours aussi fidèle et le retour de joueurs parfaitement ancrés dans la tradition bretonne, à l’instar de Romaric Guillo, pourtant pensionnaire de l’un des meilleurs clubs de la planète du côté de Kielce, en Pologne.

Une saison attendue 

Cesson-Rennes arrive à un tournant. Après une saison relativement compliquée sur le plan sportif où l’essentiel fut tout de même assuré avec le maintien, il faudra clairement faire mieux lors de la prochaine saison. D’un point de vue économique, le handball risque de connaître une recrudescence positive sous de nombreux termes, notamment grâce au grandiose doublé olympique des équipes de France féminines et masculines cet été. 

Côté sportif, l’équipe fanion d’une région toute entière devra évoluer sans deux éléments pourtant primordiaux les saisons précédentes. En partance vers d’autres challenges, Allan Villeminot et Igor Anic ne font officiellement plus partie de l’équipe. De quoi donner de véritables maux de tête à Sébastien Leriche, l’entraîneur bleu et rose. 

Le championnat ressemble très souvent à une partie de poker, avec tout le monde capable de battre n’importe quelle équipe (ne serait-ce qu’en bas de tableau) à chaque sortie. L’équipe devra maîtriser à la perfection les règles du poker entre le fameux bluff, la confiance en soi et bien sûr, ne pas laisser des plumes en route, notamment face à des promus comme Saran ou Nancy.

Toutefois, l’arrivée de nombreux nouveaux joueurs laisse présager d’importantes ambitions pour la saison 2021/22. On peut citer l’apport de joueurs d’expérience comme Robin Molinié ou Théophile Caussé. La fougue du jeune Louis Despreaux en provenance du PSG handball pourrait, elle aussi, permettre à l’équipe de franchir un cap, sans se poser la moindre question !

 

Crédit Photo par Pixabay, CC0

 

Les commentaires sont fermés.