SANTÉ : TROIS MINISTRES EN VISITE

L’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge d’avoir des enfants, soit environ 1 sur 10. Elle est l’une des principales causes d’infertilité dans notre pays. Au-delà des enjeux de fertilité, c’est pour beaucoup de femmes une maladie douloureuse, invalidante, exposant à de nombreuses complications. 

UN PLAN REPOSE SUR UN PROGRAMME DE RECHERCHE FRANCE 2030 (PEPR) CONSACRÉ À LA SANTÉ DES FEMMES ET DES COUPLES

Face à ce constat, l’accompagnement des femmes est essentiel tant sur le diagnostic que sur la prise en charge médicale et psychologique. Pour répondre à ces enjeux, le Gouvernement déploie depuis février 2022 une Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. « Ce plan prévoit notamment la structuration de filière de prise en charge spécifiquement, dédié à l’endométriose dans chaque région et la maîtrise du reste à charge », explique le Gouvernement. « Son objectif est de permettre, par la recherche et l’innovation, une meilleure compréhension des mécanismes biologiques de l’infertilité et l’endométriose, et de contribuer à de meilleurs traitements. Doté de 30 millions d’euros pour une durée de 5 ans, il est coordonné par les équipes de l’INSERM. » 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, le ministre de la Santé et de la Prévention, M. Aurélien Rousseau, et la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, se rendront ce mercredi 4 octobre à Rennes pour assurer le suivi du déploiement de la stratégie nationale. Sylvie Retailleau visitera l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET) et échangera avec des chercheurs mobilisés sur la recherche en santé des femmes. Elle rejoindra les ministres Aurélien Rousseau et Bérangère Couillard au CHU de Rennes pour rencontrer des professionnels de santé, puis présider le Comité de pilotage de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose.