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RUE VASSELOT : LE BAR À HUÎTRES

En ce début de semaine automnale, prenons la direction d’un petit établissement qui fleure bon la côte d’Émeraude : La crique. Devant ses clients, le propriétaire des lieux ouvre des huîtres avec dextérité. À côté de lui, l’une des trois associés, Éléonore Mazaud, s’affaire déjà pour le service du soir. Elle est une habituée de la rue Vasselot où elle a travaillé depuis huit ans dans différents restaurants. 

Pour accompagner nos fruits de mer, les trois compères ont prévu le meilleur des produits locaux (le beurre Bordier, les macarons Bouvier, les choux de Ty Chou et les fromages de Sébastien Baslé) mais aussi un choix de vins.

 Dans la rue Vasselot, je ne compte que des amis », indique Éléonore. « On s’entend tous très bien ! »

Au bout du comptoir, un couple d’Anglais commande les spécialités cancalaises. Tout juste à côté, un autre ménage, cette fois-ci japonais, en avale déjà une douzaine gratinée. En lieu et place de Nathalie et Sylvain et de leur pizzeria Da Pietro (12 ans bons et loyaux services), Nicolas et sa femme Hanna Béer-Fontaine ont décidé d’ouvrir depuis quelques semaines ce bar à huîtres avec Eléonore. 

Dans ce lieu élégant, convivial et chaleureux, les propriétaires ont choisi de mettre à la carte des huîtres de Cancale (Ille-et-Vilaine), de Sarzeau (Morbihan), de Plouguerneau (Finistère) et de Trébeurden (Côtes-d’Armor). « Pour les sélectionner, nous avons sillonné la Bretagne et visité des adresses recommandées », explique le propriétaire. 

 L’happy-huître : un apéro avec six huîtres numéro trois et un verre de muscadet  (dix euros) »

La Crique, 39 rue Vasselot, 35 000 Rennes. Heures d’ouverture : du mardi au vendredi de 18 h à minuit avec prise des commandes jusqu’à minuit. Possibilité de dégustation de poissons. Le samedi de 12 h à 15 h et de 18 h à minuit (prise des commandes jusqu’à minuit). Tél. 02 57 21 74 22. Site Internet : www.lacrique.fr

 

 

 

La belle histoire  : « Nicolas et Hanna venaient tous les mardis soir manger des pizzas, chez Da Pietro », se souvient Éléonore. « Ils étaient clients depuis huit ans. Un jour, Nicolas et sa compagne partent en vacances avec les pizzaiolos. Au cours du séjour, ils apprennent le départ en retraite de leurs amis. » Nicolas poursuit l’histoire. « À ma femme, j’ai proposé de reprendre le lieu et de le transformer. Elle m’a répondu : si tu me trouves un trèfle à quatre feuilles, je marche. J’ai tendu le bras et cueilli le précieux porte-bonheur. Depuis, je l’ai conservé dans mon établissement. »

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