« MORDUS », LA PROCHAINE PÂTISSERIE PLACE SAINT-GERMAIN

Ils sont tous les deux pâtissiers et travaillent avec amour. A Rennes place Saint-Germain, Matthieu Jolivel et Victoire Darcq (27 et 28 ans) ouvriront « Mordus », leur boutique de viennoiseries et pâtisserie en mai.

Une belle boutique de viennoiseries et de pâtisseries place Saint-Germain (Rennes), ça va faire une jolie carte postale. C’est à côté des bars et restaurants déjà en vogue que Matthieu Jolivel et sa compagne Victoire Darcq ouvriront « Mordus », au début de l’été.
« Nous y pensons depuis presque trois ans et nous voulions la place Saint-Germain », explique le couple qui a trouvé ce local d’ancien tatoueur presque par hasard. « Nous y proposerons surtout une belle offre de viennoiseries ainsi que de la pâtisserie fine autour de la saison », ajoute Matthieu, rennais expatrié ravi de retrouver son fief. « La technique au service du produit », précise Victoire qui se refuse aux artifices des « pâtissiers stars ». Le goût et le savoir-faire seront au rendez-vous. « Pas besoin de dorure à la feuille d’or pour sublimer nos produits ». Leur futur produit phare est déjà en tête : le couple veut remettre la brioche à l’honneur. « C’est quelque chose de magnifique, qui malheureusement est un peu tombé en désuétude » expliquent les jeunes pâtissiers qui comptent bien la mettre au coeur de leur boutique rennaise. La viennoiserie salée devrait aussi être reine place Saint-Germain.

Une expérience riche et des maisons prestigieuses

S’ils se sont rencontrés à l’Ecole Ferrandi de Paris il y a dix ans, c’est au travail que Matthieu Jolivel et Victoire Darcq sont « tombés en amour ». Depuis, ils ne se lâchent plus et ont eu l’occasion de côtoyer les meilleurs ouvriers de France de la capitale, en passant par des maisons prestigieuses comme le Ritz. Avant de revenir à Rennes, ils géraient une boulangerie parisienne de dix-neuf salariés. Comme un retour aux sources (enfin presque, notons que Victoire est normande), leur boutique de Rennes sera l’endroit où trouver des produits de qualités, sourcés et de saison. « Pas de fraises ou de framboises en hiver chez nous », avertit Matthieu qui souhaite également délaisser les fruits exotiques pour se concentrer sur une matière première plus locale et moins énergivore. Les clients pourront les observer en faisant leurs achats, car le laboratoire sera complètement ouvert, permettant ainsi au couple de jongler entre la vente et la fabrication. « Qui de mieux que le cuisinier pour vanter ses produits ? Nous tenons à être au plus proche de nos clients », insiste Matthieu qui malgré les travaux à réaliser s’y voit déjà.