LE GAZ VERT REPRÉSENTE DÉSORMAIS LA PUISSANCE D’UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE

La production de gaz vert (produit à partir de déchets organiques) représente déjà en France la puissance d’un réacteur nucléaire. Dans deux ans, cette capacité devrait être doublée. « Ceci illustre la dynamique de développement très importante de la filière biométhane en seulement 10 ans », explique GRDF, dans un communiqué.

Énergie renouvelable plébiscitée par les territoires, le gaz vert apporte une réponse concrète pour contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone. « Dès 2030, 20 % du gaz consommé en France sera renouvelable ; en 2050, la France aura le potentiel de couvrir 100 % de sa demande de gaz grâce aux gaz renouvelables. »

Urgence climatique

Face à l’urgence climatique, le gaz vert s’inscrit dans une transition durable. Il est aujourd’hui soutenu dans une campagne qui fédère plus de 70 acteurs – régions, collectivités locales, métropoles, monde agricole, ou encore associations environnementales. « L’ensemble des signataires se dit prêt à œuvrer collectivement pour l’essor de cette énergie verte qui repose sur l’engagement quotidien des territoires et sur une approche durable. »

Des politiques publiques ambitieuses sont indispensables pour accompagner cette dynamique.

.Produire du gaz renouvelable, c’est produire plus que de l’énergie : pérennisation des exploitations agricole ou encore création d’emplois. D’ici 2030, 170 000 nouvelles embauches  sont attendues dans la production de gaz verts et dans les services énergétiques. Qualifiés et non délocalisables, ces emplois souvent localisés dans les territoires ruraux et péri-urbains, profiteront à l’économie française et européenne. Avec l’envolée actuelle des prix des énergies fossiles, le biométhane fait partie des énergies renouvelables les plus compétitives4. L’acheminement des gaz verts jusqu’au client final nécessitera des investissements maîtrisés pour adapter les réseaux de gaz existants