Retrouvez toute l'information économique de proximité

KAKI CRAZY EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Depuis des années, les magasins Kaki Crazy habillent des générations de Bretons avec style et classe. Connus pour la qualité de leur sélection de vêtements et de chaussures multimarques (souvent dernier cri), ils conjuguent tendance, proximité et ancrage local dans les grandes villes de l’Ouest.

 

Aujourd’hui, la PME bretonne traverse une période critique. Jeudi 3 avril 2025, en fin d’après-midi, le groupe a annoncé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire afin de sécuriser son avenir. Une décision difficile, mais stratégique pour tenter de préserver les 26 magasins de l’entreprise — Kaki Crazy, Crazy Republic, Scott (Originals, Premium, Little) et Quater Back — implantés notamment à Rennes, Saint-Malo, Vannes, Fougères ou encore Nantes.

« Face aux conséquences économiques des cinq dernières années », Kaki Crazy pointe une accumulation de facteurs : « mouvements sociaux, inflation des loyers et des charges, crise du Covid, remboursement du PGE — amplifiés par une conjoncture défavorable ces derniers mois. » La société est désormais en cessation de paiement, ne pouvant plus honorer toutes ses créances. Pendant six mois, elle profite d’une période d’observation de six mois, avec le soutien d’un administrateur judiciaire. « Notre objectif affiché est de mettre en place un plan de restructuration ambitieux pour s’adapter aux conditions de marché tout en préservant le maximum d’emplois. »

Toutefois, le groupe tient à rassurer ses fidèles. « Les équipes restent mobilisées et déterminées à continuer d’accueillir et de servir les clients en boutique avec la même passion qui les anime depuis quatre décennies. » Pour Philippe Commault, fondateur de Kaki Crazy, l’enjeu est clair. « Nous avons construit cette entreprise avec une passion et un engagement sans cesse renouvelés. Aujourd’hui, notre priorité est d’assurer un avenir durable à Kaki Crazy et ses enseignes, avec le souci de préserver le maximum de postes et de continuer à faire vivre notre savoir-faire et notre ancrage régional. » Le groupe emploie actuellement environ 200 personnes dans un secteur du prêt-à-porter français de plus en plus fragilisé.

Les commentaires sont fermés.