Retrouvez toute l'information économique de proximité

Gilles Tellier, Directeur des aéroports de Rennes et de Dinard

Gilles Tellier : accélérer l’accessibilité de notre territoire

Gilles Tellier possède à son CV autant d’aéroports que d’expériences professionnelles ! Chaque année, l’aéroport de Rennes accroît de plus de 16 % ses activités aériennes grâce à l’arrivée de nouvelles compagnies aériennes comme EasyJet. Portrait d’un pilote devenu responsable de plateformes aéroportuaires.

Originaire du Nord de la France (Valenciennes), Gilles Tellier est un « ch’ti » pure souche. Mais trait de caractère commun aux Bretons, il a toujours aimé voyager ! À 19 ans, Gilles Tellier part ainsi aux États-Unis pour passer ses licences de pilote d’avion. « Je volais au Texas à Fort Worth », se souvient-il.

« Nous avons mis le cap vers le million de
passagers ! », confie Gilles Tellier.

Un Globe-trotter

De retour en France, diplômé d’un IUT en transport et logistique, le jeune homme effectue son service militaire dans l’armée de l’air à Saintes (Charente-Maritime) où il passe un brevet militaire de pilote d’avion léger après avoir fait ses classes au sein des fusiliers commandos de l’air. À la sortie de son service national, Gilles Tellier multiplie les expériences dans des compagnies aériennes et y apprend les bases du métier. « J’ai travaillé au sol pour TAT European Airlines (agent d’escale), AOM (chef avion), Sabena (chef d’escale) », se rappelle-t-il. En 1999, Gilles Tellier pose pour la première fois le pied sur la terre bretonne à Morlaix où il devient directeur adjoint d’exploitation de la filiale d’Air France (Brit Air). Après les compagnies aériennes, le spécialiste rejoint le secteur aéroportuaire. « Peu de professionnels passent de l’un à l’autre. Je fais un peu figure d’exception », reconnaît-il. En 2006, il prend la direction de l’aéroport de Limoges. «C’était un challenge. J’avais envie d’élargir mon périmètre professionnel. ». Entre 2011 et 2013, changement de pays ! L’aéroport de Phnom Penh au Cambodge lui tend les bras. « Diriger un aéroport,
c’est devoir gérer 100 000 ou des millions de passagers qui y transitent, les aspects techniques, le volet commercial, la gestion des risques…dans des contextes et des environnements parfois très différents », explique Gilles Tellier. Le Cambodge reste pour moi une expérience managériale et humaine extrêmement
enrichissante qui m’a beaucoup marquée.

Au service de l’essor des territoires

Depuis 2014, notre globe-trotter est à la tête des aéroports de Rennes et Dinard. « C’était un choix personnel et un vrai challenge dans la mesure où les choses n’étaient pas gagnées d’avance ! À mon arrivée, il y avait encore des challenges à relever pour diversifier et faire évoluer le trafic aérien de l’infrastructure Rennaise ». À Rennes, le directeur a vite trouvé sa vitesse de croisière dans un aéroport de proximité et à taille humaine. « Sur une même journée, je peux aller de mon bureau jusqu’au tarmac en passant par l’aérogare, ce qui me permet d’être au coeur de l’activité et des équipes ». Ici, Gilles Tellier s’investit tant pour le développement de l’aéroport que pour son acceptation par les riverains et son appropriation par les décideurs. « Notre singularité n’est pas liée au nombre de passagers mais à ce que nous apportons aux territoires pour son désenclavement, son essor et sa notoriété. Je suis en permanence à manager de l’incertitude car rien n’est acquis à l’avance ». « Faire fonctionner au quotidien un aéroport est un défi pour mes équipes ! », ajoute-t-il. « Mon job principal est d’être suffisamment persuasif pour transcender les barrières que l’on peut soi-même se fixer… » En revanche pas d’inquiétude pour l’aéroport de Rennes : il est en train de devenir le faire-valoir d’une métropole européenne comme le devient aujourd’hui Rennes. ●

« Je ne me lasse pas de voir
depuis mon bureau atterrir et
décoller des avions »

 

Rennes et MOA

Il y a quatre ans, Gilles Tellier est arrivé dans la capitale bretonne. « Je n’en ai pas encore fait le tour ! », confie-t-il. « Mon métier est prenant et exigeant ». De Rennes, il part souvent vers la côte sauvage du Nord Finistère où il se ressource et trouve dans les embruns de la Manche le meilleur des échappatoires. «C’est mon point de décompression ! Là-bas, je prends le large au sens propre comme au sens figuré ».


  • Aéroports Rennes Dinard Bretagne
  • BP 29155
    35091 Rennes cedex 9
    02 99 29 60 00
    gtellier@rennes.aeroport.fr
    www.rennes.aeroport.fr

Les commentaires sont fermés.