DÉMARRAGE EN TROMBE POUR LE GRAND HUIT

La métropole ne voulait pas trop communiquer autour du Grand huit. Motus et bouche cousue ! On désirait garder secret l’univers forain de Régis Masclet et ses fils jusqu’à l’ouverture officielle du lieu, lors des Tombées de la nuit. Et tant pis pour ceux qui oseraient dévoiler le mystère, ils seraient bannis à jamais du petit microcosme politico-médiatique. Mais de cela, les Rennais s’en tamponnent le coquillard ! Ce qui les intéressait, c’était de découvrir en grappes humaines le parquet de bal, le débit de boissons et les quatre installations-manèges de la nouvelle adresse : La Baraque Skooter, L’autorail Picasso, Le voltigeur, L’Orgue Verbeecket et le Bistromatik.

À deux pas de la gare, dans les anciens d’ateliers de maintenance, les Rennais sont venus nombreux, lors du festival des Tombées de la Nuit. Ils étaient tellement nombreux que le parquet de bal a failli craquer sous les gavottes de Fleuves. Dimanche soir, ces trois rockers bretons ont même été obligés de calmer les ardeurs des danseurs pour éviter que ceux-ci se retrouvent les quatre fers en l’air ! Heureusement, rien de tout cela n’est arrivé. Les seuls qui se sont retrouvés en… l’air furent les adeptes du manège, Le Voltigeur.

Sans conteste et sans anicroche, la famille Masclet a pris son envol. Au même titre que le Mem, la Basse-Cour et autres lieux festifs rennais créés récemment, ils ont réussi leur lancement. Ils peuvent aujourd’hui s’emparer du passé pour mieux se projeter dans l’avenir. Tout au long du mois de juillet, ils ont programmé de nombreux spectacles (voir leur site Internet : https://legrandhuit-rennes.fr/programme/). Le vendredi 14 juillet, Gloups (fanfare manouche) et Jerkorama (musique celtique et gratuite) seront de la fête. Le Grand huit risque bien de devenir un lieu tendance.