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clap de fin pour le parking de la Vilaine

Ce dimanche soir, le parking Vilaine a tiré sa révérence. Long de 250 mètres, cet espace de stationnement emblématique du centre-ville, avec ses 249 stationnements, laissera place à un tout autre paysage : le fleuve et de ses quais réaménagés. Ce grand chantier, piloté par Rennes Métropole et la Ville de Rennes, marque sans nul doute le début d’une transformation majeure du cœur de la ville.

LE COÛT DE CETTE MÉTAMORPHOSE S’ÉLÈVE À 29 MILLIONS D’EUROS.

Les usagers des transports en commun peuvent toutefois souffler : bus et métro continueront à desservir le centre-ville sans modification. Les stations République (ligne A) et Saint-Germain (ligne B) resteront pleinement opérationnelles. Côté vélo, les quais Nord entre le pont Pasteur et la place de Bretagne seront aménagés en vélorue, offrant aux cyclistes la priorité sur les automobilistes. Une exception temporaire : entre octobre et novembre 2025, la portion ouest du quai Duguay-Trouin sera fermée, le temps d’installer la grue. Une déviation sera alors en place.

Pour les piétons, la traversée de la dalle, du pont de la Mission à la rue de Nemours, sera interdite à partir du 1er septembre. Des itinéraires alternatifs seront signalés. Malgré la fermeture du quai à la circulation automobile et cyclable, le trottoir du quai Duguay-Trouin restera accessible à pied durant cette période. Les automobilistes, eux, devront revoir leurs habitudes.

Mais une nouvelle signalétique guidera les conducteurs vers les espaces de stationnement les plus proches. Chézy-Dinan et Kléber, par exemple, verront leurs horaires étendus. Le parking des Lices demeure à quelques minutes à pied. « Au total, plus de 6 000 places seront toujours disponibles dans les onze parkings du centre-ville, sans compter les 1 300 en voirie dans l’hypercentre. Les parcs relais des deux lignes de métro offrent également plus de 4 000 places gratuites, à condition de valider son titre de transport dans l’heure », tient à préciser la ville.

Une page se tourne pour le centre-ville. Une autre s’écrit, les pieds dans l’eau. Il y a quelques jours, un pique-nique, rassemblant les opposants, a réuni uniquement quelques personnes. « Nous n’étions pas plus de trente », assure un participant. Mais nul doute que ce chantier risque de faire encore couler beaucoup d’encre…

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