PASS SANITAIRE : LES INQUIÉTUDES DE L’UNION DU COMMERCE

Les annonces du président de la République interrogent les représentants de l’Union du Commerce. “Après avoir fait face depuis 18 mois aux confinements, fermetures administratives, et couvre-feu, les restaurants, les lieux culturels et de loisirs, et enfin, les centres commerciaux doivent une nouvelle fois faire preuve de résilience et s’interrogent sur la mise en oeuvre de la prochaine application du Pass Sanitaire” explique l’Union du commerce du Pays de Rennes dans un communiqué.

Les centres commerciaux hébergent aussi des commerces alimentaires, des pharmacies, dont l’accès devra être autorisé sans contrôle de Pass Sanitaire.

Face aux nouvelles annonces, l’Union du Commerce questionne les pouvoirs publics.  “Avec quels moyens dans un délai si court peuvent-ils organiser les contrôles à leurs entrées ? Qui prend la responsabilité du contrôle, du refus, de la gestion de l’insécurité ? Comment peut-on recruter en si peu de temps les agents de sécurité nécessaires, notamment pendant les congés estivaux où les sociétés de sécurité ont déjà du mal à recruter ?”

Et de poursuivre son questionnement. “Dans quelle taille de centre commercial va-t-on contrôler les pass sanitaires ? À partir de 10 000, 20 000 m2 ? Et les magasins de ces mêmes superficies seront-ils également concernés ?” Avant de préciser : “En plus des surcoûts de personnel de sécurité, les contrôles aux entrées des centres commerciaux vont mécaniquement restreindre les flux de visiteurs. Donc le chiffre d’affaires des commerçants va être implacablement impacté, alors qu’ils sont, à ce jour, toujours dans l’attente des indemnisations promises en début d’année pour la prise en charge des loyers et des charges fixes. “

Pour rappel, le protocole sanitaire en vigueur dans les centres commerciaux comprend l’application d’une jauge stricte, le port du masque obligatoire, la mise à disposition de gel hydroalcoolique, la distanciation sociale, le renouvellement constant de l’air par apport d’air extérieur et le rappel permanent des gestes barrières.