LA BARRE THOMAS EN DESTRUCTION !
En 1953, route de Lorient, Citroën inaugure sa première usine à la Barre-Thomas où sur 30 ha elle fabrique des roulements et des pièces détachées. En 1971, elle compte jusqu’à 2 481 salariés. Mais en 2000, fin d’une époque. PSA se sépare de la Barre-Thomas pour la vendre aux Italiens de CF Gomma. Depuis, l’usine appartenait à Standard Cooper qui s’en est séparé jusqu’à ce que le consortium Lamotte-Mazureau rachète l’ensemble du site, en concertation avec la ville de Rennes et Rennes Métropole.
Depuis quelques semaines, le long de la route de Lorient, une partie de l’usine historique Citroën fait l’objet d’une destruction massive par des engins de démolition. “C’est un peu de notre âme qui s’en va”, explique un ouvrier de Citroën en retraite. Elle laissera place à des immeubles de bureaux sur près de quinze hectares. “Notre permis d’aménager a été déposé en mai dernier”, confiait le promoteur. “Les travaux pourraient commencer début 2019”, ajoute-t-il.
A la Barre Thomas, le promoteur rennais conservera une partie de l’usine en “dent de scie” où, après réhabilitation, seront transférés de nombreux commerces et entrepôts aujourd’hui installés route de Lorient. En retrait de l’usine, Standard Cooper devait se recentrer sur ses activités sur un bâtiment déjà existant de 7000 m2 et un second ouvrage de 12000 m2 (http://www.groupemazureau.com/livraison-de-nouvelle-usine-cooper-standard-a-rennes/). Mais depuis quelques jours, leur site, fournissant des nombreuses pièces automobiles, est en vente à Continental. Il emploie une cinquantaine de personnes dont du personnel administratif et en Recherche et Développement qui devrait déménager vers les autres sites de Cooper Standard.
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