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Antennes 5G : la justice donne tort à la mairie de Rennes face à Free Mobile

Free Mobile souhaitait implanter plusieurs antennes sur le toit d’un bâtiment de l’université de Rennes, situé 263 avenue du Général Leclerc, où se trouve notamment l’Institut des sciences chimiques. La ville avait autorisé le programme, mais elle imposait le déplacement de certaines antennes pour réduire leur visibilité. Pour l’opérateur, cette modification rendait le projet moins efficace pour améliorer la couverture dans le secteur.

Dans cette affaire, le juge des référés du tribunal administratif a estimé qu’il y avait urgence à statuer. Motif invoqué, la couverture du territoire par les réseaux est un enjeu d’intérêt public, notamment pour la 3G, la 4G et la 5G. Sur le fond, le tribunal ne suit pas  l’argumentation de la mairie. Le magistrat considère que rien ne prouve que les antennes prévues porteraient atteinte au paysage urbain. Dans un environnement déjà très technique, avec des équipements visibles sur les toits, leur impact visuel est relativement limité et n’est pas de nature à porter atteinte à l’environnement urbain.

En clair, la justice considère qu’il existe un doute réel sur le bien-fondé de la contrainte imposée à Free Mobile, ce qui justifie sa suspension en attendant que le tribunal se prononce définitivement sur le dossier. Chacune des parties conservera ses frais de justice. Cette décision relance le débat rennais sur l’équilibre entre déploiement des réseaux mobiles, qualité de service et préservation du cadre urbain, y compris sur des sites universitaires déjà fortement équipés.

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