Thibault Guillet, Co-fondateur de Digitalis

Thibault Guillet : l’audiovisuel au goût du jour

À chaque fois que l’on rencontre les trois associés de Digitalis (matériel audiovisuel pour les entreprises), Thibault Guillet, Julien Surelle et Thomas Montecot, on est surpris par leur jeunesse, leur dynamisme, leur ingéniosité. Mais cessons là les éloges pour évoquer le plus commercial de la bande : Thibault Guillet. Rencontre avec un autodidacte plein d’avenir.

Julien Surelle ne quitte jamais son associé, Thibault Guillet. Amis dans la vie et dans le travail, ils ont monté ensemble leur entreprise avec un troisième comparse : Thomas Montecot. « Cela fait presque dix ans que je collabore avec lui », confie Julien Surelle. « C’est quelqu’un de très impliqué (à 200 %) et toujours à la recherche des meilleures solutions technologiques pour satisfaire les besoins du client. Il passe beaucoup de temps au « boulot », un peu trop parfois… »

« Il est toujours à la recherche des meilleures solutions pour satisfaire les besoins des utilisateurs »

Fonceur et déterminé

Thibault Guillet se voit lui fonceur et déterminé. « J’essaie toujours d’être au goût du jour techniquement », ajoute-t-il. D’où son intérêt pour toute formation. « Récemment, j’ai suivi une formation avec Booster Academy. Didier Perron (voir notre autre portrait) et ses équipes m’ont permis de consolider mes acquis commerciaux ».

Titulaire d’un BEP électronique en alternance, Thibault n’a jamais eu un goût immodéré pour les études. « J’ai essayé de poursuivre, mais je crois que je n’étais pas fait pour cela… », ironise-t-il. En revanche comme beaucoup d’autodidactes, il a trouvé dans l’entreprise sa voie. « En 2001, je suis entré chez West Evénement en alternance, où j’ai beaucoup appris ».

À 20 ans à peine, Thibault Guillet séduit ses patrons. Il gravit tous les échelons en peu de temps jusqu’à ouvrir l’agence de Nantes à 22 ans et à débuter l’implantation du service événementiel sur le secteur. Après cette promotion dans les Pays de Loire, il décide de quitter son entreprise pour rejoindre Sono West de 2008 à 2016. « C’était une très belle époque. Je m’occupais du développement commercial et de l’installation des matériels audiovisuel en fixe ».

Envie de monter son business

Dans cette structure, Thibault apprend son métier, perfectionne ses connaissances. « C’est là où tout a commencé. C’est encore là où j’ai rencontré Julien Surelle ». Ensemble, les deux jeunes hommes décident de monter leur propre affaire avec le troisième : Thomas Montecot. « On avait envie de créer notre propre business, notre propre entreprise dans un domaine que nous connaissions ». Au diable la hiérarchie, les trois copains goutent au plaisir de l’indépendance. « Si nous devions nous casser la figure, il fallait le faire jeune »,se dit-il. « Au moins, nous aurions la chance de rebondir ». Mais de risques, ils n’en ont pas beaucoup pris. Ils ont créé une boite aujourd’hui performante et professionnelle (1,2 million d’euros de chiffres d’affaires en 2016 et une équipe de 5 personnes).

Rennes et MOA

Après six jours de travail intense, Thibault Guillet file tout droit vers la mer. « Pour me ressourcer, je vais souvent manger des fruits de mer sur les terrasses des restaurants de Cancale, Saint-Malo ou encore Dinard. Je n’ai pas trouvé mieux pour recharger les batteries ». Parfois, il lui arrive de boire un verre sur la promenade du Mail ou encore place des Lices. Mais son grand péché mignon : les concerts de l’orchestre symphonique de Bretagne au couvent des Jacobins !

 «On avait envie de créer notre propre entreprise à notre image»

Audiovisuel dernier cri

Appelée Digitalis, leur société est spécialisée depuis un an et demi dans l’audiovisuel dernier cri pour les professionnels. « Nous créons des espaces de travail collaboratifs pour les universités, les entreprises, les services publics (le ministère de la justice,…), les banques et bien d’autres clients sur tout le grand Ouest, jusqu’au Périgord ! » Dans l’avenir, Thibault Guillet veut continuer à être proche ses clients (petits et grands) avec l’aide de ses deux associés. « Nous comptons développer la maintenance, l’après-vente et le conseil avec une surprise de taille pour notre clientèle : un showroom pour tester nos services et produits avant la fin d’année ». De quoi voir sereinement le futur de sa société ! ●

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