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TOUS LES TAXIS AUTORISÉS À TRAVAILLER DANS LA ZONE UNIQUE DE PRISE EN CHARGE

En août 2022, la ville de Rennes décide de réglementer la circulation et le stationnement des taxis sur son territoire, dans le cadre de sa politique de préservation environnementale. Elle permettait aux artisans, titulaires d’une licence, de travailler dans le secteur baptisé « zone unique de prise en charge », englobant six communes (Rennes, Saint-Jacques-de-la-Lande, Cesson-Sévigné, Saint-Grégoire, Chantepie et Bruz).

Dès la publication de l’arrêté, les chauffeurs de taxis de Pacé, Laillé ou encore Noyal-Chatillon étaient exclus de courses rentables dans cet espace où se trouvent hôtel, gare, aéroport. En revanche, les conducteurs de VTC (Uber), continuaient à bénéficier d’une liberté de circulation, ce qui accentuait le sentiment d’injustice chez les non rennais. « Cet arrêté vient préserver le travail de nos artisans », se réjouissait à l’époque Olivier Dreano, vice-président du groupement des Taxis rennais dans les colonnes d’Ouest-France.

Mécontentes, la société Taxi Métropole, et la fédération des taxis indépendants d’Ille-et-Vilaine portent l’affaire devant le tribunal administratif de Rennes. Le 10 octobre, ils ont obtenu gain de cause. « L’élue Nadège Noisette n’était pas compétente pour signer les décisions municipales », expliquent les magistrats. Lesquels évoquent un deuxième argument : les raisons précises justifiant l’évolution de la réglementation ne sont pas suffisamment compréhensibles. La commune de Rennes versera, d’une part, la somme de 1 500 euros à la société Taxi métropole, et d’autre part, la somme de 1 500 euros à la fédération des taxis indépendants — F.T.I. 35 au titre des frais de procédure.

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